
TPE
ABSORPTION DES CHOCS
III. SIMILITUDE AVEC LE CORPS HUMAIN
Dans le corps humain, il existe des disques inter-cartilagineux permettant la mobilité des vertèbres et la suspension de la colonne vertébrale. Ces disques sont composés d'un anneau de cartilage ayant en son centre un noyau gélatineux. Lors de la pose de prothèses de disques intervertébraux utilisées afin de protéger l'anneau de cartilage initial, composé du polymère polyéthylène, celles-ci se comportent comme le D3o. Durant la nuit, ces prothèses retournent à leur état initial, après avoir supporté les chocs de toute la journée.
Voici un schéma de ces disques inter-cartilagineux :

Les disques intervertébraux représentent 1/5 de la hauteur totale du rachis. Ils sont composés à la fois d'un anneau de cartilage fibreux (fait de 65% d'eau) ainsi que d'un noyau discal, en latin, nucleus pulposus. Ce noyau pulpeux est composé quant à lui de 88% d'eau et d'une substance embryonnaire.
Le noyau constitue un véritable amortisseur hydraulique de pression : il peut absorber jusqu'à 75 % de la charge. Les 25% sont absorbés par l'anneau fibreux. Le disque intervertébral n'est pas une structure inerte et peut se comparer à une éponge imbibée d'eau : elle se gorge de liquide la nuit et lors du repos allongé, pendant la journée, sous l'effet du poids du corps, elle se vide progressivement de cette eau comme si on la pressait.
Cette substance gélatineuse est sous pression du fait de sa très forte hydrophilie. Elle est composée de peu de collagène ainsi que de cellules dérivées de la chorde dorsale, précurseur de la colonne vertébrale. Ces cellules se trouvent dans une substance fondamentale : le sulfate de chondroïtine, composant de la matrice du cartilage et permettant la flexibilité et l'élasticité des os.
C'est grâce à ces structures que les chocs endurés durant la journée n'affecte pas notre corps sur le court terme. Cependant, lors de la défaillance de ces disques, des prothèses sont installées afin de protéger la colonne vertébrale. En l'absence de ces disques, l'absorption des chocs n'est pas réalisée, cela conduit à des accidents comme les lumbagos, les sciatiques et les hernies discales.


On peut donc supposer que, dans le corps humain également, des gels sont utilisés afin de supporter les chocs que nous pouvons être amenés à endurer dans la vie de tous les jours. Et nous pouvons enfin imaginer que dans le futur, des prothèses pourront être composées de D3o ou d'un matériau similaire, afin d'éviter l'usures des vertèbres et, entre autre, les fractures vertébrales, conduisant à une mobilité très limitée.